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BÔNE : ville portuaire d’Algérie, ancienne Hippone ou Hippo regius, d’origine phénicienne. D’abord établissement carthaginois, elle est conquise par Gula et devient la résidence des rois numides, puis colonie romaine.
BÔNE : ville portuaire d’Algérie, ancienne Hippone ou Hippo regius, d’origine phénicienne. D’abord établissement carthaginois, elle est conquise par Gula et devient la résidence des rois numides, puis colonie romaine.


La "Pax-Romana" assurant une intense activité agricole dans toute la région, Hippone se formait très vite en un centre commercial, devenait déjà un port des plus importants.  
La "Pax-Romana" assurant une intense activité agricole dans toute la région, Hippone se formait très vite en un centre commercial, devenait déjà un port des plus importants.


[[Image:Bône Ruines d'Hippône sarcophage.jpg|left|thumb|150px|<center>Ruines d'Hippône - sarcophage</center>]]
Hippone existait depuis plus d'un millier d'années déjà, lorsque Saint-Augustin attira sur elle les regards du monde chrétien ( elle ne lui survécut pas).
Hippone existait depuis plus d'un millier d'années déjà, lorsque Saint-Augustin attira sur elle les regards du monde chrétien ( elle ne lui survécut pas).



Version du 7 avril 2008 à 19:28


Bône

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ALGERIE

Bône
Historique | Etat des lieux à l'arrivée des Européens | Etat des lieux à l'Indépendance
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Histoire ancienne

BÔNE : ville portuaire d’Algérie, ancienne Hippone ou Hippo regius, d’origine phénicienne. D’abord établissement carthaginois, elle est conquise par Gula et devient la résidence des rois numides, puis colonie romaine.

La "Pax-Romana" assurant une intense activité agricole dans toute la région, Hippone se formait très vite en un centre commercial, devenait déjà un port des plus importants.

Ruines d'Hippône - sarcophage

Hippone existait depuis plus d'un millier d'années déjà, lorsque Saint-Augustin attira sur elle les regards du monde chrétien ( elle ne lui survécut pas).

Le siège d'Hippone continuait toujours; il se prolongea onze mois après la mort de Saint Augustin. Les Vandales, qui avaient affligé les derniers jours de Saint Augustin, menacèrent sa tombe ; il fallut leur dérober les dépouilles du défenseur de la foi catholique. Elles reposaient depuis cinquante-six ans dans l'église de Saint-Etienne à Hippone.

La ville, soutenue par le comte Boniface, persévérait dans la résistance. D'ailleurs les Vandales avaient peu de moyens de s'emparer d'une place; il suffisait d'une résistance opiniâtre pour lasser leur courage.

Le silence d'Hippone solitaire fut bientôt interrompu par les pas des Barbares, qui mirent le feu à la ville. Les flammes dévorèrent cette cité tant aimée de Saint Augustin, cette cité où il avait tant prié, tant écrit, et d'où sa puissante parole s'en allait porter la vérité à travers le monde !
La basilique de Saint-Etienne, la maison du grand évêque, les nombreux monastères d'hommes et de femmes, les palais et les murs d'Hippone, croulèrent dans un vaste incendie. La Providence sauva la bibliothèque, qui renfermait les copies les plus correctes des ouvrages de Saint. Ainsi les Barbares ruinèrent des pierres, mais ne ruinèrent point les plus précieux monuments d'Hippone, les monuments de la vérité catholique ! Dieu lui-même veillait sur cet héritage de l'avenir.

C'est une autre Ville qui vint se placer plus au Nord, sur le bord rocheux du rivage de ce golfe admirable et tutélaire, dont les calmes et profondes eaux étaient si appréciées par les navigateurs fuyant les tempêtes

Non loin des ruines, sur une hauteur, les Arabes fondèrent au VIIème siècle la ville neuve , édifiée à l’abri d’un promontoire et reçoit le nom de Bona el Hadida, origine du nom français de la citée.

En 1300, sur l'ordre du Sultan de Tunis était bâtie la Casbah assurant la protections des corsaires et la défense de la ville contre les incursions des montagnards de l'Egough.Détruite par les soldats de Charles-Quint, elle était reconstruite par les Turcs.

Saccagée par les Vandales puis par les Arabes, elle est définitivement ruinée. Ne subsiste que quelques vestiges du théâtre, des thermes et du forum.

Présence française

Conquise par les Français en 1830, le 6e bataillon de Légion y tient garnison en 1831. Dès le 13 mars, il fait partie d’une colonne dirigée contre les Ouled Attia. La tribu cernée, le combat se termine à l’arme blanche.

Abandonnée en 1831, Bône est reprise en 1832, grâce à l’aide de l’ancien Bey de Constantine assiégé dans la citadelle. Le 27 mars 1832, 30 marins de la frégate « La Béarnaise » sous la conduite de Yousouf, escaladent les murailles et s’emparent de la ville, chassant Ahmed Bey. Le capitaine Armandy participe à la prise de Bône, il donnera son nom à Arrnandy Ourkis, ville du département de Constantine en 1895 - Ourkis étant le nom indigène de la localité.

Elle devient ville de garnison de la Légion en 1838 où sont créés les 4e et 5e bataillons qui formeront le 2e régiment de la Légion étrangère le 1er avr. 1841. Garnison du 4e REI

De cette bourgade quasi détruite, le génie français a fait en cent vingt-ans, une cité de cent vingt mille âmes, un grand port, débouché naturel de l'Est Constantinois, vaste et riche région nettement individualisée où se réunissent ressources agricoles, forestières et minières. Bône est le premier port exportateur des produits miniers de la Méditerranée.

Les réalisations municipales qui ont marqué le constant développement de la ville sont nombreuses:

Les Halles centrales-les Abattoirs-les Stades-le Centre de Santé-le Théâtre-les Aménagements et Agrandissements du Réseau de Distrubition d'eau, etc...

Création des ateliers Durafour de Bône en 1924 :
Nombreux et importants travaux réalisés : 160 ossatures d'immeubles (dont certaines dépassent 1000T), 50 caves coopératives, tabacoops, hangars pour Chambres de Commerces; gare de chemins de fer d'Oran, Bône, Sétif; installations d'usines, garages, bâtiments industriels et agricoles, silos, appareils de levage et manutention, etc...

Nom actuel

  • Aujourd’hui Annaba (Les jujubiers).,

Lien sur l 'Encyclopédie

Massacre à Bône en 1861

Liens externes