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On suppose que la ville a été entièrement détruite à cette époque, probablement à la suite à un tremblement de terre ou bien rasée par [[Antiquité - Vandales|les Vandales]]. | |||
Au XI<sup>e</sup> siècle, elle est citée comme une ville de solide réputation par les historiens arabes ; au XIII et XIV<sup>e</sup> siècles, Génois et Pisans y font commerce des cuirs, céréales et de la cire ; au XVI<sup>e</sup> siècle, elle est sous l’autorité d’un gouverneur dépendant de l’autorité turque de Constantine. | Au XI<sup>e</sup> siècle, elle est citée comme une ville de solide réputation par les historiens arabes ; au XIII et XIV<sup>e</sup> siècles, Génois et Pisans y font commerce des cuirs, céréales et de la cire ; au XVI<sup>e</sup> siècle, elle est sous l’autorité d’un gouverneur dépendant de l’autorité turque de Constantine. | ||
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*Mai 1860, dernier soubresaut ; la riposte du général Desvaux permettra une période de calme de dix années. | *Mai 1860, dernier soubresaut ; la riposte du général Desvaux permettra une période de calme de dix années. | ||
*En 1870, la révolte de Mokkrani replonge les douars de Collo dans l’insurrection mais la garnison alors présente, aux ordres des capitaines Pont et Vidensang, ramène le calme et la soumission ; la paix est enfin définitivement assurée. | *En 1870, la révolte de Mokkrani replonge les douars de Collo dans l’insurrection mais la garnison alors présente, aux ordres des capitaines Pont et Vidensang, ramène le calme et la soumission ; la paix est enfin définitivement assurée. | ||
Dernière version du 18 septembre 2009 à 00:02
ALGERIE |
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Collo bénéficie d’un rade abritée par la presqu’île d’El Djerda avec des fonds de 25 mètres offrant aux bateaux un abri sûr.
Les français y installèrent d’abord un « bureau arabe », la cité devint ensuite une commune de plein exercice : « Collo-Ville » puis une commune mixte dont le siège était à Cheraia puis fut transféré au Bordj de la Presqu’île.
Cité punique à l’époque de Trajan, la ville était si importante qu’elle devint colonie ; ce fut ensuite la Chulli minicipium de l’empereur romain Antonin (an 138 de notre ère) réputée pour sa teinturerie, ses étoffes pourpres, ses cuirs et ses bois de construction. Plus tard, ce sera Kellops Magnus de Ptolemée d’où elle tirera son nom de Collo.
On suppose que la ville a été entièrement détruite à cette époque, probablement à la suite à un tremblement de terre ou bien rasée par les Vandales.
Au XIe siècle, elle est citée comme une ville de solide réputation par les historiens arabes ; au XIII et XIVe siècles, Génois et Pisans y font commerce des cuirs, céréales et de la cire ; au XVIe siècle, elle est sous l’autorité d’un gouverneur dépendant de l’autorité turque de Constantine.
La région ne fut pas facilement pacifiée par les français à leur arrivée en 1830. La ville ne bénéficiait pas d’une garnison permanente et les français durent à de nombreuses reprises combattre les révoltes et soulèvements qui se succédèrent.
Malgré l’accueil réservé au Général Baraguay d’Hilliers le 10 avril 1843 par les habitants de la ville venus à sa rencontre, il y eut de nombreux soubresauts :
- 1846 sur l’instigation du Marabout Bou Bagheriche, surnommé le sultan de la montagne qui fut battu par le général Bedeau parti de Philippeville.
- 1847 Le nommé Cherif Mohamed ben Abdallah part en guerre contre les français et est battu par le général Herbillon.
- 1848, une colonne française est attaquée par les Achaches qui s’emparent de la ville et contraignent les français à rejoindre Philippeville par la mer. Les rebelles sont à leur tour battus le 27 juillet par le général Saint Arnaud.
- 1856, nouvelle révolte jugulée cette fois par des goums arabes aux ordres de leurs Caids.
- 1858, nouvelle agitation réprimée par le général Gastu.
- Mai 1860, dernier soubresaut ; la riposte du général Desvaux permettra une période de calme de dix années.
- En 1870, la révolte de Mokkrani replonge les douars de Collo dans l’insurrection mais la garnison alors présente, aux ordres des capitaines Pont et Vidensang, ramène le calme et la soumission ; la paix est enfin définitivement assurée.