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== Repères géographiques == | == Repères géographiques == | ||
La ville de Bordj-Bou-Arreridj est située sur les hauts plateaux Algériens, à neuf cent mètres d'altitude, sur la nationale reliant La Tunisie au Maroc.<br>Elle se trouve entre [[Alger - Ville|Alger]], à 240 | La ville de Bordj-Bou-Arreridj est située sur les hauts plateaux Algériens, à neuf cent mètres d'altitude, sur la nationale reliant La Tunisie au Maroc.<br>Elle se trouve entre [[Alger - Ville|Alger]], à 240 km au Nord-Ouest, et [[Constantine - Ville|Constantine]], sa préfecture, à 190 km à l'Ouest.<br>La ville se trouve au milieu d'une plaine vallonnée entre les Monts Bibans au Nord et la chaîne Hodna au Sud.<br> | ||
== Histoire ancienne == | == Histoire ancienne == | ||
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Le village de Bordj Bou Arréridj n'existe pas encore lorsque, fin octobre 1839, le Duc d'Orléans, avec l'armée du général Valée, décide le bivouac au lieu-dit Aïn Bou Arréridj. La colonne est en route pour Alger et doit franchir le redoutable défilé rocheux des Portes de Fer, propice aux embuscades. | Le village de Bordj Bou Arréridj n'existe pas encore lorsque, fin octobre 1839, le Duc d'Orléans, avec l'armée du général Valée, décide le bivouac au lieu-dit Aïn Bou Arréridj. La colonne est en route pour Alger et doit franchir le redoutable défilé rocheux des Portes de Fer, propice aux embuscades. | ||
Les Français vont s'appuyer sur les rivalités locales. Après le traité de la Tafna, elle soutiendra les essais d'Ahmed El Mokrani pour rétablir son influence longtemps combattue et annulée par les compétiteurs imposés par Abdelkader alors rival de Hadj Ahmed, | Les Français vont s'appuyer sur les rivalités locales. Après le traité de la Tafna, elle soutiendra les essais d'Ahmed El Mokrani pour rétablir son influence longtemps combattue et annulée par les compétiteurs imposés par Abdelkader alors rival de Hadj Ahmed, Bey de Constantine qui l'avait nommé khalifat de la Medjana au détriment de Mohamed Abdeslam El Mokrani son cousin. Ce commandement sera beaucoup plus étendu que celui qu'il avait naguère et s'étalera ainsi sur tout le flanc ouest de la province de Constantine.<br>Pendant l'hiver de 1842-43, des soldats du génie, à la sollicitation du khalifat Mokrani, ont projeté et commencé la construction d'une caserne sur le lieu de l'ancien fort pour accueillir le poste de Bordj Bou Arreridj. Le fortin resta tel qu'il était avec adjonction d'un saillant. Les quatre sources du ruisseau de Bou Arréridj furent amenées jusqu'auprès de l'établissement nouvellement créé. | ||
<br>La ville a été délimitée, vers 1840, par la construction de remparts. Le tout formait un rectangle, en pente douce, de 800 m de long sur 500 m de large.<br>Au milieu, de chaque coté des remparts, une ouverture de 4 m de large pouvait être fermée par un grand portail en bois à deux battants, dont l'un d'eux, muni d'une petite porte, permettait le passage d'une seule personne à la fois, afin de contrôler les entrées et les sorties en cas d'épidémie ou d'insécurité. <br>Vers l'angle Nord, sur un monticule, a été construit un fortin de défense, ainsi qu'un réservoir d'eau. | <br>La ville a été délimitée, vers 1840, par la construction de remparts. Le tout formait un rectangle, en pente douce, de 800 m de long sur 500 m de large.<br>Au milieu, de chaque coté des remparts, une ouverture de 4 m de large pouvait être fermée par un grand portail en bois à deux battants, dont l'un d'eux, muni d'une petite porte, permettait le passage d'une seule personne à la fois, afin de contrôler les entrées et les sorties en cas d'épidémie ou d'insécurité. <br>Vers l'angle Nord, sur un monticule, a été construit un fortin de défense, ainsi qu'un réservoir d'eau. | ||
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Version du 5 mars 2010 à 00:37
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Bordj-Bou-Arreridj Nom actuel : ? |
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Repères géographiquesLa ville de Bordj-Bou-Arreridj est située sur les hauts plateaux Algériens, à neuf cent mètres d'altitude, sur la nationale reliant La Tunisie au Maroc. Histoire ancienneBordj-bou-Arreridj = Maison fortifié de l'homme au panache Durant l'occupation turque, la région de Bord Bou Arréridj constituait un axe caravanier. Le plus important vestige historique de cette époque est sans conteste, le fortin qui alors jouait le rôle de poste d'observation. Présence française
En 1839, il n'y a que les ruines d'un fortin turc et celles d'une petite cité romaine. Le village de Bordj Bou Arréridj n'existe pas encore lorsque, fin octobre 1839, le Duc d'Orléans, avec l'armée du général Valée, décide le bivouac au lieu-dit Aïn Bou Arréridj. La colonne est en route pour Alger et doit franchir le redoutable défilé rocheux des Portes de Fer, propice aux embuscades. Les Français vont s'appuyer sur les rivalités locales. Après le traité de la Tafna, elle soutiendra les essais d'Ahmed El Mokrani pour rétablir son influence longtemps combattue et annulée par les compétiteurs imposés par Abdelkader alors rival de Hadj Ahmed, Bey de Constantine qui l'avait nommé khalifat de la Medjana au détriment de Mohamed Abdeslam El Mokrani son cousin. Ce commandement sera beaucoup plus étendu que celui qu'il avait naguère et s'étalera ainsi sur tout le flanc ouest de la province de Constantine.
Centre de colonisationEn 1857, création du Centre qui se trouve à 240 km au nord-ouest d' Alger, dans le département de Constantine. Les premières habitations ont été édifiées en contre-bas de ce fortin et formèrent une agglomération d'une trentaine de maisons, avec à l'angle des remparts, une petite place ombragée par d'énormes trembles sous lesquels on trouvait un abreuvoir et un lavoir. Chef lieu de commune, arrondissement de Sétif et chef lieu de la commune mixte (civil et militaire) de Maadid. Ville et poste militaire, dans la plaine de la Medjana. Commune de plein exerciceEn 1870, Bordj Bou Arreridj est une commune de plein exercice qui possède entre autres établissements une église, une école de garçons, une école de filles, une école arabe française, une justice de paix, une station télégraphique. A partir de cette date, l'expansion de la ville commença. Ville héroïque En 1871, la ville fut assiègée par les bandes de Mokrani (fils) (du 12 au 26 mars). Le 16 mars, entouré des membres de sa famille, à la tête des goums dans la riche tenue des grandes fantasias, accompagné par les you-you des femmes, El Mokrani se lance à l'attaque du village en hurlant. La défense de Bordj est assurée par 400 personnes environ, assez peu entraînées au combat : 300 mobiles des Bouches-du-Rhône, 80 colons armés, et quelques gendarmes mobiles et spahis. Le fort comprend aussi 4 obusiers qui seront sans utilité, faute de projectiles pour les alimenter. En attendant l'attaque, depuis son arrivée, le commandant a organisé la défense du village. Il a fait creuser des tranchées profondes et édifier des barricades qui ferment les rues donnant sur la campagne. Civils et militaires savent que cette défense ne résistera pas à l'assaut soutenu de nombreux insurgés. Une pyramide en marbre blanc, au pied de la redoute dominant la ville honore la mémoire des habitants et des gardes mobiles de Marseille et d'Aix, morts pour la défense de la Cité, créée par la France. Deux plaques de marbre, sur deux faces, rendaient hommages aux morts des régiments ayant combattu l'ensemble des insurgés de la Medjana. l'inscription perdue de la plaque : Honneur et patrie.
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