« Algérie - Armée de l'Air française » : différence entre les versions

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=== Après 1940 ===
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[[image:BA144 Ain-Arnat-Sétif Prise d-armes viste Weugand 1940.jpg|220px|thumb|Base aérienne de Sétif (Aïn-Arnat) : prise d'armes à l'occasion de la visite du Général Weygand. Avions Potez 63-11 de reconnaissance, bimoteurs]]
[[image:BA144 Ain-Arnat-Sétif Prise d-armes viste Weugand 1940.jpg|220px|thumb|Base aérienne de Sétif (Aïn-Arnat) : prise d'armes à l'occasion de la visite du Général Weygand. Avions Potez 63-11 de reconnaissance, bimoteurs. L'avion n'est pas armé de sa mitrailleuse arrière.]]


Après 1940, la présence de l’armée de l’air en Algérie répondit avant tout aux préoccupations militaires, sur un territoire d’abord lieu de repli, puis point de départ de la reconquête du territoire métropolitain.
Après 1940, la présence de l’Armée de l’Air en Algérie répondit avant tout aux préoccupations militaires, sur un territoire d’abord lieu de repli, puis point de départ de la reconquête du territoire métropolitain.
 
Ce qui surviendra avec le débarquement anglo-américain (Opération Torch).


=== Après 1954 ===
=== Après 1954 ===

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L'Armée de l'Air française en Algérie porte le nom officiel d'Air Algèrie. Sous ce nom on désigne un élément de l'organisation administrative et opérationnelle de l'Armée de l'Air et plus particulièrment du Commandement de la 5e région aérienne dont le siège est aussi à Alger, de 1954 à 1962.

Historique

L’avion participa au développement des voies de communication d’Algérie (présent depuis 1912 avec un premier vol au-dessus de Biskra) notamment au travers des étendues sahariennes, et à l’affirmation de la présence française.

Débuts

Le tableau est brossé à grands traits par le Service de l'Armée de l'Air. D’abord placée sous l’autorité du général commandant le 19e corps d’armée, tant qu’elle dépendait encore de l’Armée de Terre, l’Aéronautique militaire d’Algérie passa, après la création de l’Armée de l’Air, sous celle du général commandant la 5e région aérienne. Celui-ci dépendait du gouverneur général d’Algérie pour les questions touchant à la participation des forces aériennes aux opérations de police, de sécurité intérieure, de pacification et de pénétration saharienne.

Après 1940

Base aérienne de Sétif (Aïn-Arnat) : prise d'armes à l'occasion de la visite du Général Weygand. Avions Potez 63-11 de reconnaissance, bimoteurs. L'avion n'est pas armé de sa mitrailleuse arrière.

Après 1940, la présence de l’Armée de l’Air en Algérie répondit avant tout aux préoccupations militaires, sur un territoire d’abord lieu de repli, puis point de départ de la reconquête du territoire métropolitain.

Ce qui surviendra avec le débarquement anglo-américain (Opération Torch).

Après 1954

Après 1954, l’armée de l’air prit une place essentielle face à une guerre insurrectionnelle et son organisation fut profondément modifiée pour s’adapter à celle de l’Armée de Terre, calquant sur les circonscriptions territoriales de celle-ci de nouvelles structures opérationnelles.

Le conflit algérien donna également naissance aux formations de combat au sol – commandos et fusiliers de l’air – et favorisa le développement des unités d’hélicoptères. Après l’indépendance, en vertu des « déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 relatives à l’Algérie » définissant la teneur de la présence militaire française, l’armée de l’air maintint jusqu’en 1968 une participation aux structures interarmées subsistantes : la base stratégique de Mers el-Kébir et le commandement des sites militaires au Sahara. L’escale aérienne de Bou Sfer fut la dernière implantation de l’Armée de l’Air sur le territoire algérien, jusqu’en 1971.

Bases aériennes françaises en Algérie

Une partie seulement est donné ici :

  • BA 149 Alger Maison-Blanche.
  • BA 210 Alger Ville.

...

  • BA 216 Constantine.

...

  • BA 144 Sétif Ain Arnat (ou Base ALAT 101 (Algérie).Base secondaire de Sétif).

...

Sources

Les archives conservées par le Service Historique de l’Armée de l’Air donnent une image parcellaire. Les premières décennies de l’implantation de l’aéronautique militaire y occupent aujourd’hui peu de place. Certes, les plus anciens documents relatifs à l’Algérie datent du début des années trente mais, jusqu’au milieu des années cinquante, les sources restent extrêmement lacunaires et proviennent exclusivement de l’administration métropolitaine de l’armée de l’air. Ensuite, la masse de documents produits tant en métropole que sur le territoire algérien s’accroît avec le conflit, pour se réduire après 1962 aux archives des dernières implantations « Air » et de la coopération militaire avec l’Algérie indépendante.

Bibliographie

  • Alain ALEXANDRA (chargé d’études documentaires), Vincent JEANNE (appelé du contingent) sous la direction d'Agnès BEYLOT, conservateur du Patrimoine.- Service historique de l'Armée de l'Air. Etat des Sources relatives à l'Algérie. 18/09/2002
  • Collection photographique privée Capitaine Charles Gervais (héritier : Raymond Gimilio)

Liens externes