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Etabli vers le XV siècle dans la vallée du Chellif sous la conduite de Hamou El Kosseiri (H'ammü'l-Quççayri) après avoir délogé les tribus berbères autochtones. Cette tribu étant une des tribus Djouads (noblesse militaire). Si eux même se disent descendants des Beni Makhzoum (Soit de Khaled Ibn El Walid), Certains historiens considèrent qu'elle appartient à la confédération des Suwayd Ibn Zoghba des beni Hillal et donc des cousin des méhals, autre noblesse militaire.
Établie vers le XVe siècle dans la vallée du Chellif sous la conduite de Hamou El Kosseiri (H'ammü'l-Quççayri) après avoir délogé les tribus berbères autochtones. Cette tribu étant une des tribus Djouads (noblesse militaire). Si eux même se disent descendants des Beni Makhzoum (Soit de Khaled Ibn El Walid). Certains historiens considèrent qu'elle appartient à la confédération des Suwayd Ibn Zoghba des beni Hillal et donc des cousins des méhals, autre noblesse militaire.  


Les Méhals ont établit, vers le XV siècle un royaume qui s'étendait de Médéa à l'est jusqu'à Tlemcen à l'ouest. Le dernier Roi Mehal fut Hammou El Abd que barbarousse a chassé de Ténès, le siège de son royaume, à l'arrivée des janissaires.
Les Méhals ont établit, vers le XVe siècle un royaume qui s'étendait de Méiliana à l’Est jusqu'à Tlemcen à l'Ouest. Le dernier Roi Mehal fut Hammou El Abd que Barberousse a chassé de Ténès, le siège de son royaume, à l'arrivée des janissaires.  


Il a été enterré à Mostaganem, au lieu dit El Matmour. Dans cette ville un BORDJ (une tour) portant leur nom ( Bordj El Mehal) existe toujours.  
Il a été enterré à [[Mostaganem - Ville|Mostaganem]], au lieu dit El Matmour. Dans cette ville un BORDJ (une tour) portant leur nom ( Bordj El Mehal) existe toujours.<br>Pour revenir au Ouled Kosseir, les documents de l'armée française et autres historiens parle de l'une «&nbsp;des plus puissantes et riches tribus&nbsp;» de la vallée du Chellif possédant, vers 1830, plus de 499.000 hectares des plus fertiles. Forte de plus de 19.000 guerriers et plusieurs centaines de chevreaux arabes de race. Les Ouled Kosseir participèrent à la moubayâa de l'[[ABDELKADER|Émir Abdelkader]] et leurs territoire faisait partie du territoire de l'Émir qui lui a été accordé en vertu du [[Traité de la Tafna|traité de la Tafna]].  
Pour revenir au Ouled Kosseir, les documents de l'armée française et autres historiens parle de l'une "des plus puissante et riche tribu" de la vallée du Chellif possédant, vers 1830, plus de 499.000 hectares des plus fertiles. Forte de plus de 19.000 guerriers et plusieurs centaines de cheveaux arabes de race.
Les Ouled Kosseir participèrent à la moubayâa de l'Emir Abdelkader et leurs territoire faisait partie du territoire de l'Emir qui lui a été accodré en vertu du traité de la Tafna.


Aprés la defaite de l'Emir et de ses alliés leurs terres furent confisqués et distribués entre colons et autres autoctones, notamment de Medjadja, qui ont soutenu l'armée française.
Après la défaite de l'Émir et de ses alliés leurs terres furent, en grande partie, confisqués et distribués entre colons et autres autochtones, notamment de Medjadja, des marabouts ayant soutenu l'armée française dès son arrivée.  


L'Administration française avec Napoléon III, sous le "royaume arabe", tenta d'honorer les chefs des ouled kosseir comme elle le fait, à cette époque, partout avec les Djouads.
L'Administration française avec Napoléon III, sous le «&nbsp;royaume arabe&nbsp;», tenta d'honorer les chefs des ouled kosseir comme elle le fait, à cette époque, partout avec les Djouads. À ce titre, certains seront décorés de la légion d'honneur (Kharoubi Ben Foudad ou Med Ben Bia).  
A ce titre, certains seront décorés de la légion d'honneur (Kharoubi Ben Foudad ou Med Ben Bia).
Le dernier Kaïd (chef de tribu) à l'arrivée des l'armée française fut Adda Ben Foudad qui a siégé, de 1867 à 1867, au conseil municipale de la commune d'Orléansville. Enfin, dans le journal officiel du gouvernement général de l'Algérie (année 1873) l'on trouve un des neveux du Kaïd Adda Ben Foudad, Si El Arbi Ben Foudad nommé en qualité de Bach Adel de la 61 ème circonscription.  


Le dernier Kaïd (chef de tribu) à l'arrivée de l'armée française fut Adda Ben Foudad qui a siégé, de 1867 à 1867, au conseil municipal de la commune d' [[Orléansville - Ville|Orléansville]]. Enfin, dans le journal officiel du gouvernement général de [[ALGERIE|l'Algérie]] (année 1873) l'on trouve un des neveux du Kaïd Adda Ben Foudad, Si El Arbi Ben Foudad nommé en qualité de Bach Adel de la 61e circonscription.


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1/- Adda Ben Foudad invité en 1855 avec d'autres Chefs de grandes tentes au palais de l'industrie en France  
1/- Adda Ben Foudad invité en 1855 avec d'autres Chefs de grandes tentes au palais de l'industrie en France [http://books.google.fr/books?id=imig7DdxCV4C&pg=PA53&dq=foudad]
[http://books.google.fr/books?id=imig7DdxCV4C&pg=PA53&dq=foudad]
 
2/- Carte&nbsp;: Les Tribus de la Vallée du Chellif Par Xavier Yacono. [http://orleansville.free.fr/04%20histoire/photos/0501orltribus.jpg]


2/- Carte : Les Tribus de la Vallée du Chellif Par Xavier Yacono.
[http://orleansville.free.fr/04%20histoire/photos/0501orltribus.jpg]
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Dernière version du 12 juin 2008 à 05:46

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Établie vers le XVe siècle dans la vallée du Chellif sous la conduite de Hamou El Kosseiri (H'ammü'l-Quççayri) après avoir délogé les tribus berbères autochtones. Cette tribu étant une des tribus Djouads (noblesse militaire). Si eux même se disent descendants des Beni Makhzoum (Soit de Khaled Ibn El Walid). Certains historiens considèrent qu'elle appartient à la confédération des Suwayd Ibn Zoghba des beni Hillal et donc des cousins des méhals, autre noblesse militaire.

Les Méhals ont établit, vers le XVe siècle un royaume qui s'étendait de Méiliana à l’Est jusqu'à Tlemcen à l'Ouest. Le dernier Roi Mehal fut Hammou El Abd que Barberousse a chassé de Ténès, le siège de son royaume, à l'arrivée des janissaires.

Il a été enterré à Mostaganem, au lieu dit El Matmour. Dans cette ville un BORDJ (une tour) portant leur nom ( Bordj El Mehal) existe toujours.
Pour revenir au Ouled Kosseir, les documents de l'armée française et autres historiens parle de l'une « des plus puissantes et riches tribus » de la vallée du Chellif possédant, vers 1830, plus de 499.000 hectares des plus fertiles. Forte de plus de 19.000 guerriers et plusieurs centaines de chevreaux arabes de race. Les Ouled Kosseir participèrent à la moubayâa de l'Émir Abdelkader et leurs territoire faisait partie du territoire de l'Émir qui lui a été accordé en vertu du traité de la Tafna.

Après la défaite de l'Émir et de ses alliés leurs terres furent, en grande partie, confisqués et distribués entre colons et autres autochtones, notamment de Medjadja, des marabouts ayant soutenu l'armée française dès son arrivée.

L'Administration française avec Napoléon III, sous le « royaume arabe », tenta d'honorer les chefs des ouled kosseir comme elle le fait, à cette époque, partout avec les Djouads. À ce titre, certains seront décorés de la légion d'honneur (Kharoubi Ben Foudad ou Med Ben Bia).

Le dernier Kaïd (chef de tribu) à l'arrivée de l'armée française fut Adda Ben Foudad qui a siégé, de 1867 à 1867, au conseil municipal de la commune d' Orléansville. Enfin, dans le journal officiel du gouvernement général de l'Algérie (année 1873) l'on trouve un des neveux du Kaïd Adda Ben Foudad, Si El Arbi Ben Foudad nommé en qualité de Bach Adel de la 61e circonscription.


1/- Adda Ben Foudad invité en 1855 avec d'autres Chefs de grandes tentes au palais de l'industrie en France [1]

2/- Carte : Les Tribus de la Vallée du Chellif Par Xavier Yacono. [2]