« 30 août 1837 CONSTANTINE St ARNAUD » : différence entre les versions
De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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<center>'''Lettres du :''' [[30 août 1837 CONSTANTINE St ARNAUD | 30 août 1837]] | [[19 septembre 1837 CONSTANTINE St ARNAUD | 19 septembre 1837]] | [[29 septembre 1837 CONSTANTINE St ARNAUD | 29 septembre 1837]]</center> | |||
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A M. LEROY DE SAINT-ARNAUD, AVOCAT A PARIS | A M. LEROY DE SAINT-ARNAUD, AVOCAT A PARIS | ||
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Frère, je suis capitaine ; je commence par t'annoncer cette bonne nouvelle. On embarque des troupes pour l'expédition de Constantine. Nous voyons partir zouaves, 1er léger, etc., et nous, si beaux, si bien préparés, si nombreux, si dispos ! Rien, pas d'ordres encore et le temps marche. Les préparatifs sont immenses. Il paraît qu'Achmet, soutenu en dessous, se dispose à se défendre pied à pied. Je vais écrire à ma mère. J'ai reçu d'elle une lettre qui m'annonce un nouveau malheur : la mort de notre petite nièce, qui a suivi son père quinze jours après. | Frère, je suis capitaine ; je commence par t'annoncer cette bonne nouvelle. On embarque des troupes pour l'expédition de Constantine. Nous voyons partir zouaves, 1er léger, etc., et nous, si beaux, si bien préparés, si nombreux, si dispos ! Rien, pas d'ordres encore et le temps marche. Les préparatifs sont immenses. Il paraît qu'Achmet, soutenu en dessous, se dispose à se défendre pied à pied. Je vais écrire à ma mère. J'ai reçu d'elle une lettre qui m'annonce un nouveau malheur : la mort de notre petite nièce, qui a suivi son père quinze jours après. | ||
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Dernière version du 10 mai 2005 à 17:46
A M. LEROY DE SAINT-ARNAUD, AVOCAT A PARIS
Au camp de Doueïra, le 30 août 1837
Frère, je suis capitaine ; je commence par t'annoncer cette bonne nouvelle. On embarque des troupes pour l'expédition de Constantine. Nous voyons partir zouaves, 1er léger, etc., et nous, si beaux, si bien préparés, si nombreux, si dispos ! Rien, pas d'ordres encore et le temps marche. Les préparatifs sont immenses. Il paraît qu'Achmet, soutenu en dessous, se dispose à se défendre pied à pied. Je vais écrire à ma mère. J'ai reçu d'elle une lettre qui m'annonce un nouveau malheur : la mort de notre petite nièce, qui a suivi son père quinze jours après.