Historique Constantine - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962




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ALGERIE

Constantine Nom actuel : ?

Historique

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Le Blason

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Symbolique de la composition


Coupé d'Azur et de Gueule chevronné d'Argent au Poisson en pointe de même

Sommé d'une couronne murale d'or à cinq créneaux

Au cheval gai de sable.

L'azur représente tout bonnement le ciel d'Afrique.Le « de gueules » est simplement la couleur héraldique de l'Afrique.
Le chevron d'argent peut vouloir représenter le confluent des oueds Rhummel et Bou Merzoug, ou peut-être la situation de la citadelle de Constantine.
Le poisson d'argent pour les barbeaux (depuis longtemps disparus) du Rhummel, tourné à dextre, vers la mer. Jusqu'à preuve du contraire « au poisson d'argent » et non pas au barbeau...tant qu'on aura pas accès au document officiel.
La couronne murale est le timbre normal des rames des cités importantes. Ici elle a signification particulière : Constantine a été dès la plus haute antiquité, un lieu de résistance aux envahisseurs.
Quant au cheval, gai de sable fuyant à senestre, il représente la jument noire Halilifa, passée dans la légende arabe, qui par son instinct, sa vigueur et son galop contribua, à la délivrance de Constantine assiégée en 1700, pour fuir le ville la jument a remonté le cours du Rhummel dans les gorges et gagné Alger, avec son cavalier bien entendu.

  • Source : Revue P.N.H.A n°82 ( Théo Brunand d'Uzelle)

Situation

Constantine est située au Nord-est de l'Algérie à 80 km de la côte méditerranéenne. C'est une ville historique et un site exceptionnel en raison de son édification sur un rocher.

Cette vieille cité antique d’Algérie, chef-lieu de préfecture, est une ville de guerre escarpée et inaccessible. Assise sur un unique rocher à plus de 600 mètres d’altitude, dont les pans taillés à pic et d’une immense hauteur, aux pieds desquels coulent le Rhumel et le Bou Mezroug, cette place forme un quadrilatère irrégulier, disposé en amphithéâtre. Elle n’est abordable que par un seul côté, le plateau de Koudiat Aty, qui n’est séparé de la ville que par le mur d’enceinte et constitue le véritable point d’attaque. Ce mur s’ouvre par plusieurs portes, dont l’une est d’un accès facile mais protégée par de solides fortifications. Au côté nord, appelé Mansourah, la ville n’est accessible que par un pont romain large de 5 m, jeté sur les deux rives de la coupure du Rhumel. Elle est fermée par une double porte disposée dans une galerie à angle droit : c’est la porte dite d’El Kantara. En dehors de ces deux points, la ville est absolument inaccessible. Les différentes troupes ayant occupées la ville sont stationnées sur un point élevé au Nord de la cité : la kasbah.

Histoire ancienne

Edifiée 3000 ans avant J.-C., la cité de Cirta était la capitale du royaume du roi numide MASSINISSA. Ancienne Cirta, ou Kirtha, elle est détruite par Maxence lors d’une insurrection, puis relevée par Constantin en 311, empereur auquel elle doit son nom. Occupée par les Vandales vers 431, elle passe sous la domination byzantine au Moyen Âge. Son nom prend plus tard la forme arabe de Ksantina (ou Qacentina dans l'orthographe anglo-saxonne).

Sous la domination musulmane et Ottomane, la ville prend une dimension culturelle, scientifique et religieuse.

Il est difficile de déterminer l'époque du premier établissement des Turcs à Constantine.
L'autorité des Turcs ne s'est pas établie facilement. Les partisans des Hafsides, au début de 1568, massacrèrent les Turcs et expulsèrent leurs séides.
Le pacha Mohammed dut, pour ramener l'ordre, conduire en personne une expédition contre Constantine. La ville n'osa pas résister et ouvrit ses portes sans combat.
Les Abd el-Moumène, chefs du parti Hafside à Constantine, furent définitivement vaincus et les Ouled Saoula écartés. Constantine fut choisie au XVIe siècle pour être la capitale du Beylik de l'Est.

Présence française

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Conquise par les français en 1837 après une première tentative infructueuse en 1836 , la ville a gardé en elle les traces de toutes les civilisations quelle a connu :

Dernière grande ville d'Algérie à résister aux français, Constantine tombe en 1837.

Le 12 octobre une canonnade redoublée ouvre la brèche.
Le 13 au matin, trois colonnes fortes d'un millier d'hommes donnent l'assaut sous le commandement du lieutenant-colonel Lamoricière. La colonne Lamoricière - les Zouaves - entre la première et plante le drapeau sur le mur d'enceinte. Se déroule alors un combat rue par rue, maison par maison.
Redoutant les représailles des vainqueurs, la population tentera de fuir par les gorges, on dénombrera de ce fait plusieurs victimes. Le colonel Combes sera tué dans la bataille.

Ben Aïssa, le lieutenant du Bey s'échappera par les gorges à l'aide de cordes. Définitivement défait le Bey Ahmed prit la fuite et se réfugia dans les tribus du Sud poursuivi par le Cheik El Arab aux ordres du général Valée, lequel recevait le 12 novembre le bâton de maréchal de France et sera gouverneur général de l'Algérie de 1837 à 1840.

CONSTANTINE est la ville des ponts. Ils sont indispensables pour franchir les obstacles naturels qui l’ont si longtemps protégés :

  • Le pont d’EL KANTARA est construit en 1792; il s’effondre en 1857 et demandera 3 ans de travaux pour être réédifié.
  • Le pont de SIDI RACHID de 447 mètres de long sur 27 arches est construit de 1908 à 1912
  • Le pont suspendu de SIDI MSID est le plus élevé de tous . Il fait 114 mètres de long et enjambe un ravin de 175 mètres de profondeur. Il a été construit en 1876


CONSTANTINE :

Le 26 avril 1854 : Première Mairie française.


 

Contexte :

Pour illustrer en quelques lignes l'arrivée des Européens à CONSTANTINE, voici les lettres du Maréchal de Saint-Arnaud, celles ci en relatent les circonstances guerrières.

Recherches généalogiques

Liens externes


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