ABBAS Ferhat

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962



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Ferhat ABBAS

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Grade :'


Date de Naissance : 24 août 1899

Lieu de Naissance : Chahna (Taher)

Pays de Naissance : Algérie française


Date de décès : 24 décembre 1985

Lieu de décès : Alger

Pays de décès : Algérie (RADP)


Présentation :
Pharmacien, leader algérien, en 1936 il prend parti pour l'intégration de l'Algérie à la France.

En 1938, il fonde l'union populaire algérienne (UPA),puis en 1943 le manifeste du peuple algérien (MPA). Il rejete l'assimilation à la France au profit d'une république algérienne et se rallie au FLN en 1956. Il sera le premier président du GPRA de 1958 à 1961.

Au mois de février 1963 , il est exclu du FLN

Faits marquants :

25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et populaire

Dates importantes :

Président du 1er Gouvernement Provisoire de la République Algérienne

Contexte :
L'État, la Nation, la Société, les lois ne s'improvisent pas, ni ne se copient sur le voisin. Ils sortent des entrailles du peuple comme l'enfant de celle de la mère. C'est la culture, la terre et la nature de l'homme qui forgent et conditionnent les institutions d'un pays.

Ferhat Abbas.

Fils d'un fonctionnaire de l'administration coloniale, Ferhat Abbas reçoit une éducation française puis devient pharmacien à Sétif. Élu au conseil municipal de cette ville, il l'est ensuite au conseil général de Constantine. Il est alors partisan de l'assimilation de « l'élément indigène dans la société française ». Engagé volontaire dans l’armée française en 1939.


Militant démocrate
Au mois de février 1963 , il est exclu du FLN :
Il quitte ses fonctions le 15 septembre 1963 suite à son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par Ahmed Ben Bella dénonçant « son aventurisme et son gauchisme effréné »[qui l'exclura du FLN et l'emprisonnera à Adrar dans le Sahara la même année. Il est libéré en mai 1965, à la veille du putsch du 19 juin par Houari Boumédiène. Ilse retire de la vie politique et ne sort de sa réserve qu'en 1976 en cosignant un texte -avec Benkhedda, Lahouel et Kheireddine – contre Boumediene au moment du débat sur la Charte nationale. Il est de nouveau mis en résidence surveillée de 1976 à 1979