ALGERIE DOCUMENTATION LIEUX BESSOMBOURG

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962



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BESSOMBOURG

BESSOMBOURG est un centre d'exploitation forestière qui a été créé par la Société des Hamendas et de la Petite Kabylie.

Ce village se trouve à proximité d'immenses forêts, qui donnent chaque année une moyenne de 35 000 quintaux de liège.

Les planches de liège sont préparées à BESSOMBOURG, elles sont raclées, bouillies et mises en presse. Les résidus sont transformés en bouchons.

A côté de l'industrie du liège, cette puissante société exploite également les arbres dont elle tire des traverses de chemin de fer, en chêne zeen, des bois de pins en grume qui sont expédiés sur Alger, Bône et Tunis par PHILIPPEVILLE et qui servent à la confection des caisses de primeurs, (figues et dattes)

Une scierie mécanique fonctionne près du col de Terras. Ses produits sont dirigés sur le port de Collo puis sur PHILIPPEVILLE.

BESSOMBOURG, est un centre industriel des plus importants et ses usines de liège, de bouchons, de bois font l'admiration des touristes qui sont étonnés de trouver en pleine forêt, une pareille ruche de travailleurs.

Le chemin 32 après BESSOMBOURG est très bon jusqu'au col de Terras. Il devient moins bon de ce point jusqu'à Bounegra premier centre d'exploitation de la société de la Petite Kabylie.

Praticable en automobile il sera, dans l'avenir, la route de Collo à Djidjelli par la côte. De Bounegra en se dirigeant vers la droite, un chemin vicinal mène à El Ala où se trouve une maison de refuge appartenant à la Commune mixte de Collo, et la maison forestière de Tigziren qui surplombe le cap Bougaroni.

Toute cette région qui peut rivaliser avec les plus beaux sites de France et de Suisse, est sillonnée de pistes qui mènent toutes à des coins d'un pittoresque merveilleux.

Dans ces forêts vit une population de 50 000 habitants, employés à leur exploitation.

Dans quelques années lorsque les routes tracées seront devenues carrossables en toute saison, ce sera un enchantement pour les touristes qui pourront également goûter les plaisirs d'hiver aux altitudes de 1 000 à 1 200 mètres que l'on rencontre au cours des circuits que nous venons de décrire.

Texte d'Emile Ledermann (janv1935) paru sur le site de Marcel-Paul Duclos