DELHOMME Pierre

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962


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Pierre DELHOMME


Titre : '

Grade :Capitaine


Date de Naissance : 25 janvier 1927

Lieu de Naissance : SETIF

Pays de Naissance : Algérie


Date de décès :

Lieu de décès :

Pays de décès : France


Présentation :
Né en Algérie, d'un père sous officier, il passe sa jeune enfance en Algérie, puis mutation à Épinal. La défaite de 1940 le ramène à MEDEA sans son père, prisonnier.
  • S'engage dans l'armée de l'air en 1947.
  • Deux séjours en Indochine. En 1954 il connait une Tonkinois qui deviendra son épouse.
  • 1956 Il se retrouve ensuite en Algérie dans les commandos de l'Air. Nommé "au feu" sous-lieutenant (fait rarissime)
  • Il comprit tout de suite que l'abandon de l'Algérie était programmé. Le 12 décembre 1960, il reçoit l’ordre d’abattre De Gaulle lors de la revue passée à la base de La Reghaïa. Par indécision, il n’exécute pas cet ordre, ce qu’il regrettera plus tard.
  • 21 avril 1961, c'est le Putsch. Son commando se rallie se rallie au général Challe. Il s’empare du PC de la Zone Nord-Algérois (ZNA) à Fort de l’Eau et y fait prisonnier le général Gombaud et le colonel Boquet. Durant les trois jours suivants, Pierre Delhomme remplit diverses missions. Le 25 avril 1961, Pierre Delhomme se rend au Gouvernement Général et demande les ordres au général Challe. Celui-ci, qui a décidé de se rendre, lui conseille de rejoindre La Reghaïa. Pierre Delhomme se retourne alors vers le général Salan qui lui demande de faire venir le commando 40 du quartier Rignot au Forum. Le commando sera l’une des dernières unités à protéger les protagonistes du coup d’Alger avant leur dispersion.
  • Le 25 avril, il déserte, entre dans la clandestinité et devient l’un des responsables de l’OAS à El Biar. Il est marqué par les querelles intestines de l’organisation clandestine et par l’exécution de Leroy, Villard et Sarradet, d’être partisans d’une partition de l’Algérie.

(Dans les années 70, une correspondance est échangée entre le général Salan et Pierre Delhomme qui lui dit toute l’amitié qui le liait à René Villard, qualifié de fervent patriote, dont il n’a pas compris l’exécution).

  • Il rejoignit par la suite le Maquis de l'Ouarsenis dont il fût l'un des rares rescapés.
  • Arrêté, transféré en Métropole. Il refusa de comparaître à son procès. Il y fit lire une déclaration par laquelle il s'accusait de n'avoir pas décidé d'exécuter le chef de l'état alors qu'il en avait eu l'occasion.
  • Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité il subit une détention des plus dures à la centrale d'Ensisheim (suite à un tentative d'évasion) où son courage fut admirable. Transféré au bagne de l'île de Ré il fut gracié au bout de cinq ans. Le 23 décembre 1966 il refusa de sortir, par solidarité avec les camarades restants. Les CRS l'expulsèrent contre son gré.
  • Animé d'une foi profonde il fonda une famille chrétienne et vécut d'une manière admirable.
  • Après un séjour d’un an à Grenoble, il se fixe à Saint Raphaël et ouvre pour un temps un restaurant : La Fleur de Lotus. Il occupe ensuite des emplois de jardinier et de garde de nuit dans une clinique. En 1997, à la mort de son épouse, il se retire dans un foyer dans le Morbihan où il s’éteint le 8 janvier 2002.
Faits marquants : Dates importantes :
Contexte :