L'Armée d'Afrique

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
L'Armée d'Afrique
sous le second Empire
Zouaves,Tirailleurs,Spahis,Chasseurs d'A.

Petit historique

L'Armée d'Afrique

C'est le nom qui avait désigné en 1830 le Corps Expéditionnaire d'Alger ; il a continué à s'appliquer par la suite aux troupes qui ont conquis, occupé et pacifié ce qui fut appelé la Régence d'Alger.


Après la conquête de la Berbérie, la dénomination d'Armée d'Afrique s'est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l'allure particulière, à la fois :

  • Européennes : Zouaves, Légionnaires, Chasseurs d'Afrique, Artilleurs, Tringlots, Sapeurs, Transmetteurs, Bataillonnaires d'Afrique ;
  • ou Indigènes : Tirailleurs, Spahis, Goumiers, Méharistes, Sahariens ;
  • et des Services : Santé, Intendance, Génie, Matériel, Transmissions, Justice, etc.

Puis aux unités de l'Air et de la Marine, et en France après 1914/1918 aux Unités Indigènes qui séjournèrent aux frontières du Nord-est, des Alpes et en tant que Forces d'Occupation après 1919 et 1945.

Cette armée forgea la doctrine qui constitua l'art politique de la colonisation française dans tout le Maghreb où l'officier était investi d'une triple mission, militaire, politique et administrative.


L'œuvre accomplie au Maghreb de 1830 à 1962 fut considérable.
L'Armée d'Afrique avait pour mission de pacifier les populations, les soigner, les administrer, les éduquer, leur apporter le bien-être matériel et le respect de la personne humaine.
Ses ambitions ne se sont en effet jamais bornées aux seules opérations militaires, et elle était aussi là pour faire aimer la FRANCE.

Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille, l'Armée d'Afrique a payé largement de son sang et plus d'un million des siens sont Mort pour la France

Par trois fois, en 1870-1871, en 1914-1918, en 1939-1945, elle est venue au secours de la France envahie et c'est là qu'elle a payé son plus lourd tribut :

  • En 1870-1871, le gros de ses trois divisions de marche prenait part à une campagne déjà perdue. Mais les Turcos, les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, engagés dans les batailles inscrivaient les plus belles pages d'héroïsme dans des combats célèbres dans les annales militaires.
  • En 1914-1918, les effectifs représentant vingt-cinq divisions ont été levés, mis sur pied et engagés tant sur le front de France que sur celui du Moyen Orient, Dardanelles et Macédoine leurs pertes furent énormes 270.000 hommes les trois quarts de leurs effectifs.
  • Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs Marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Arme Blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique.

Le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar, et en France.

250.000 des siens reposent au Maghreb.

Citons pêle-mêle quelques noms célèbres de cette Armée d'Afrique :

Clauzel, Ducs d'Orléans, d'Aumale, de Nemours, Berthezène, Voirol, Drouet d'Erlon, des Cars, Damrémont, Valée, St-Arnaud, Pélissier, Bosquet, Lamoricière, Canrobert, Chanzy, Blandan, Bugeaud, Randon, Mac-Mahon, Danjou, Lamy, Flatters, Lyautey Gouraud, Poemirau, Forey, Georges, Noguès, Giraud, Hure, de Loustal, de Bournazel, Laperrine, de Foucault, Vuillemin, Leclerc, Juin, Weygand, de Lattre, Salan et à côté d'eux, des frères d'armes, Mustapha Ben Ismael, Yousouf, lieutenant Slili, le tirailleur Gacem, le lieutenant Amar, le sergent Bouakkaz, et des centaines d'autres.

Les régiments de L'Armée d'Afrique ont été dissous entre 1960 et 1964. Néanmoins, des unités de Chasseurs, de Spahis et d'Artillerie ont repris les traditions de l'Armée d'Afrique.

Recrutement et Motivations

Recrutement

En théorie, le recrutement de l'ensemble des troupes de l’Armée d' Afrique repose sur l'engagement volontaire.

Motivations

L'amour de la France, la solde, le prestige du combattant en uniforme, l'appartenance à un clan sont les motifs essentiels de l'engagement des troupes de l'Armée d'Afrique.
Avec l'Armée française, ils trouvent une organisation propre à mettre en valeurs leurs qualités guerrières.

Création Unités d'Afrique

Les Zouaves

Les Tirailleurs Algériens

Les Spahis

Les Chasseurs d'Afrique

La Légion Étrangère

Les Sahariens et Goumiers

L'Artillerie d'Afrique

L'Armée de l'Air

Les effectifs

Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord, (inclus les Harkis) 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.

Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin, lit-on dans le journal de marche du 22e Bataillon de Marche Nord-Africain (BMNA), intégré à la 1e Division Française libre (DF de l'Armée d'Afrique.

Chanson des Africains

C'est nous les Africains

Qui revenons de loin
Nous venons des colonies
Pour sauver la Patrie
Nous avons tout quitté
Parents, gourbis, foyers
Et nous avons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu'un venait à y toucher
Nous serions là pour mourir à ses pieds
Battez tambours, à nos amours
Pour le pays, pour la Patrie
Mourir au loin
C'est nous les Africains
. I
Nous étions au fond de l'Afrique
Gardiens jaloux de nos couleurs,
Quand sous un soleil magnifique
A retenti ce cri vainqueur
En avant ! En avant ! En avant !
II
Pour le salut de notre empire
Nous combattons tous les vautours
La faim, la mort nous font sourire
Quand nous luttons pour nos amours
En avant ! En avant ! En avant
III
De tous les horizons de France
Groupés sur le sol africain
Nous venons pour la délivrance
Qui par nous se fera demain
En avant ! En avant ! En avant !
IV
Et lorsque finira la guerre
Nous reviendrons dans nos gourbis ;
Le cœur joyeux et l'âme fière
D'avoir libéré le pays

En criant, en chantant : en avant !


Les Africains


Marche des Troupes Coloniales


Marche de l'Infanterie Coloniale


Marche de la Légion Étrangère

Historique plus développé

L’Armée d'Afrique était l’ensemble des unités militaires françaises stationnées en Afrique du Nord dont l'origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie, Légion Étrangère, Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Spahis et Tirailleurs. Intégrées aux Forces Armées Métropolitaines elles ne peuvent être confondues avec les troupes coloniales.

Cette appellation est employée officiellement pour la première fois dans une ordonnance du roi Charles X du 6 juin 1830 concernant le Corps Expéditionnaire Français qui, suite à différents incidents diplomatiques, débarque à partir du 14 juin, sur les plages de la baie de Sidi-Féruch des 675 navires à voile aux ordres de l'Amiral Duperré ayant quitté Toulon le 25 mai 1830. 37000 hommes, 3 500 chevaux et 120 canons sous le commandement du Général de Bourmont se préparent à franchir les 27 kilomètres qui les séparent d'Alger. Battu à Staouéli, le dey d'Alger capitule le 5 juillet.

Dès les premiers mois, apparaît très rapidement la nécessité de recruter des troupes indigènes pour remédier d'une part aux charges imposées à nos troupes sur un terrain difficile et sous un climat éprouvant et, d'autre part, pour suppléer aux pertes dues à la maladie et au rappel par Paris d'une partie importante du corps expéditionnaire.

Bien que Louis-Philippe, en raison de difficultés politiques, décide de se borner à une occupation restreinte de l'Algérie et, de ce fait, récupère une partie du corps expéditionnaire, le commandement en Algérie met successivement sur pied, pour augmenter et maintenir ses effectifs, des formations nouvelles avec un encadrement français : Légion Étrangère, engagés strictement européens, Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Spahis et Tirailleurs Algériens recrutés parmi les indigènes, dont certains avaient été au service du Dey tandis que les bureaux arabes établissent le contact avec les populations de l'intérieur du pays.

Légionnaires en Afrique (Musée de la Légion Étrangère à Puyloubier)

Fondée sur leurs instincts guerriers héréditaires, valorisés par leurs résistances physiques et la connaissance du pays, cette décision d'allier au corps expéditionnaire des autochtones dit indigènes, s'inspirait d'une coutume ancestrale. En effet, de tout temps les armées en campagne ont fait appel, sous une forme ou sous une autre, aux services des populations locales. Les Turcs n'avaient pas négligé cet apport recruté parmi les populations d'Algérie pour conforter leur domination sur ce pays. La tribu des Zouaoua, Kabyles du massif montagneux du Djurdjura, au service du Dey jusque là, offre à la France ses meilleurs hommes à partir desquels le Général Clauzel crée, le 1er, octobre 1930, un Corps de Zouaves de plusieurs bataillons d'infanterie avec encadrement de volontaires français. Ce recrutement s'étend aux Arabes, Turcs et autres habitants d'Algérie. Plus tard, ayant mené à bien l'occupation des environs d'Alger, il souhaite recruter à la solde de la France les soldats du Dey Hussein licenciés en raison des circonstances. Sur sa demande, le gouvernement français autorise les généraux en chef, commandant sur les théâtres extérieurs à former des unités militaires recrutées parmi les autochtones ou les étrangers à ce territoire. De cette loi du 9 mars 1831, découlent ordonnances, décrets, arrêtés et autres décisions concernant les différents Corps de l'Armée d'Afrique, dont les premières applications portent sur la création de la Légion Étrangère en date du 10 mars, et l'organisation des Corps Indigènes, le 21 mars 1831.

Rapidement, quelques escadrons de Zouaves montés viennent compléter cette infanterie. Ainsi, côte à côte, infanterie et cavaliers se trouvent en mesure de participer à la conquête menée par les troupes françaises. Ces escadrons du corps de Zouaves aux ordres du Chef d'Escadrons Marey prennent la dénomination de "Chasseurs Algériens". L'ordonnance du 17 novembre 1831 autorise la création de deux régiments de chasseurs d'Afrique, le 1er, stationne à Alger, le 2e, à Oran où se côtoyaient cadres et cavaliers français en provenance du 12e Régiment de Chasseurs à Cheval du Corps Expéditionnaire et une quarantaine de Chasseurs Algériens par escadrons. Ceux-ci vivaient sous un statut particulier à partir d'une première mise et d'une prime journalière leur permettant de se nourrir, s'habiller, se procurer monture, équipement et armement.

À l'expérience, les chasseurs d'Afrique, issus des Zouaves à Cheval, devinrent le noyau actif du "Corps des Spahis" stationné à Alger ayant à sa tête le Lieutenant-colonel Marey, composé de 4 escadrons, deux cents cavaliers indigènes en provenance du ler Régiment de Chasseurs d'Afrique et de recrues du pays. Ordonnance royale du 10 septembre 1834. À partir de cette mutation des éléments indigènes, les Chasseurs d'Afrique deviennent des corps entièrement français.

Cette création découlait d'un constat du commandement de l'impossibilité de faire vivre en commun deux cultures différentes, l'une fondée sur les mœurs, usages, coran, coutumes propres aux musulmans, l'autre de civilisation chrétienne et occidentale. Régiment porté deux ans plus tard, à six escadrons, ordonnance du 12 août 1836. Un second régiment de spahis par ordonnances du 10 juin 1835 est créé à quatre escadrons à Bône : chef de corps, chef d'escadrons, Yusuf. Un troisième à Oran, ordonnance du 12 août 1836 dans les mêmes conditions aux ordres du Lieutenant-colonel de Thorigny. A signaler qu'en mars 1832, après la prise de la Citadelle de Bône par Yusuf avec 80 cavaliers turcs, est créé un escadron de spahis irréguliers. Tandis qu'après celle de Constantine, en décembre 1837, un corps auxiliaire voit le jour aux effectifs de 200 cavaliers appelés "Spahis de Constantine" et 800 fantassins dénommés "Tirailleurs de Constantine".

À partir de 1840, la France décide officiellement de poursuivre la conquête du pays, œuvre de Bugeaud nommé gouverneur de l'Algérie, et disposant de 100 000 hommes dont l'organisation est adaptée aux impératifs de mobilité nécessaire dans cet important territoire aux reliefs différents et souvent difficiles, afin de refouler par d'incessantes attaques les troupes d'Abd el Kader vers le désert dont il détruit la smala en 1843. Réfugié au Maroc, celui-ci réussit à massacrer nos chasseurs à Sidi Brahim, en 1845, avant de se rendre à Lamoricière, en 1847. Après bien des hésitations, suivies d'essais plus ou moins concluants, le roi Louis-Philippe décide enfin, ordonnance du 7 décembre 1841, d'entériner l'existence de Spahis réguliers, de porter leur effectif à 20 escadrons, de réglementer leur organisation et de leur donner un véritable statut, cadres et cavaliers, recrutement, avancement, hiérarchie, solde, dans le but de créer un corps englobant tous les Spahis, avec un état-major de 29 officiers, 28 sous-officiers et spahis, 89 chevaux. Chaque escadron est constitué sur ce tableau d'effectifs à 4 officiers français, 3 officiers indigènes, 20 sous-officiers brigadiers et cavaliers français, 173 sous-officiers, brigadiers et Spahis indigènes. Les effectifs de ces 20 escadrons, plus de 4 000 hommes, sous les ordres du Lieutenant-colonel Yusuf, secondé par 7 chefs d'escadrons d'élite. L'Ordonnance royale du 21 juillet 1845 crée 3 régiments de six escadrons à partir de ceux stationnés dans chaque province, 1e Régiment de Spahis d'Alger, le 2e Régiment de Spahis d'Oran, le 3e Rrégiment de Spahis de Constantine. À la tête d'un régiment, un chef de corps, un état-major et un peloton hors rang. Sous Louis-Philippe, les régiments de tirailleurs algériens se voient dotés de l'organisation conservée jusqu'à leur dissolution, en 1962. A l'origine, on y compte aussi bien des corps composés de Français (1836) que des unités recrutées parmi les indigènes, telles les compagnies auxiliaires de Tirailleurs (1837), créées dans les villes dont ils portent le nom, Alger, Oran, Constantine.

Artilleur d'Afrique du 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique

Pour des raisons diverses, surtout de sécurité, les Français sont incorporés dans les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, régiments de souveraineté, les autochtones dans les Tirailleurs et les Spahis. Un quatrième régiment créé après l'occupation de la Tunisie et par la suite recruté dans ce protectorat prend le nom de 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens (R.T.T). Il est à l'origine de la création du 8e qui, en 1916, prend part à la reprise du Fort de Douaumont, aux côtés du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM composé uniquement de français de souche européenne, actuellement Régiment d'Infanterie et de Chars de Marine). Dès 1912, au Maroc, sont mises sur pied des compagnies auxiliaires marocaines, engagées en France dès 1914 sous le nom de "Chasseurs Indigènes" qui, groupées en bataillon, constituent des régiments de marche marocains en 1915, transformés, en 1920, en Régiment de Tirailleurs Marocains (RTM) intégrés, en 1923, dans l'Armée Française. Au lendemain de la défaite de 1871, l'Armée d'Afrique, qui s'est distinguée en Alsace, en Lorraine et à Sedan en particulier, comprend les trois divisions militaires d'Alger, d'Oran et de Constantine qui constituent le XIXe Corps d'Armée dont le quartier général est stationné à Alger. Il devient, en 1946, la Xe région militaire. Cependant, les territoires du Sud algérien forment, à partir de 1902, un commandement distinct dont le général relève directement du gouverneur général de l'Algérie, administrés par des officiers des affaires indigènes. Ils disposent depuis 1891, pour la police du désert, de compagnies sahariennes. Cette Armée d'Afrique apporte une importante contribution à l'effort militaire français en toutes circonstances.

Au cours du Premier Conflit Mondial, l'Armée d'Afrique envoie 172 000 combattants algériens, 6 000 Tunisiens, 37 000 Marocains et 11 5220 Français de souche mobilisés en Afrique du Nord. Les pertes s'élèvent à 35 000 morts pour les troupes indigènes et à 22 100 pour les Français. Lors du second conflit mondial de 1939 à 1945, les Tirailleurs de l'Armée d'Afrique forment 16 régiments de tirailleurs algériens, 5 régiments de tirailleurs tunisiens et 5 régiments de tirailleurs marocains répartis entre la France et l'Afrique du Nord. Ils forment les Divisions d'Infanterie Nord Africaines (DINA), les Divisions d'Infanterie d'Afrique (DIA) en 1940, puis les Divisions d'Infanterie Algériennes (DIA) et Marocaines (DIM) en 1943. Il en est de même pour les régiments de Zouaves, notamment l'Infanterie Portée de la 1e Division Blindée (1eDB) qui a débarqué en Provence comportant les Régiments de Spahis et de Chasseurs d'Afrique sur véhicules blindés, régiments de reconnaissance et régiments de chars de combat, la Légion Étrangère au sein de la 5e Division Blindée avec le Régiment Étranger de Cavalerie, le 1er Régiment Étranger d'Infanterie et l'Artillerie d'Afrique la série des 62e, 63e, 64e, 65e, 66e, 67e, 68e, 69e RAA représentant chacun le nom d’une ville du Maroc, d’Algérie et de Tunisie. On compte alors 20 régiments d’artillerie d’Afrique dont 14 Nord Africains.

La route de cette Armée d'Afrique est jalonnée de milliers de morts et d'innombrables souffrances, mais aussi de combien de gloires et d'espérances. Grâce au sacrifice de ses hommes et de ses cadres, souvent ignorés, parfois oubliés, et plus généralement à toute cette Armée d'Afrique, la France put retrouver son rang de grande puissance, le 8 mai, à Berlin, où le général de Lattre de Tassigny a représenté notre Pays à la signature de la capitulation de l’Allemagne nazie.


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