Rendre aux PN ce qui leur appartient

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962

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Je dirai plutot ne pas mettre sur le dos des PN ce qui ne leur appartient pas. Le repentir ne peut absolument pas ètre notre propos.


Bertrand 13 déc 2005 à 13:39 (CET)

Tu as raison. Dans le Soir d'Algérie de ce jour, cet article qui en dit long sur la distance qui séparent ceux qui crient de ceux qui vivent


Des pieds-noirs sur les traces de leur passé à Aïn-El-Arba


Une douzaine de touristes français séjournent depuis trois jours dans leur ville natale de Aïn-El-Arba, où ils ont pu visiter les écoles, la mairie, l’église et le cimetière chrétien où sont enterrés leurs proches.


Un accueil des plus chaleureux leur a été consacré par la population de la ville, des moments pleins d’émotion et de souvenirs partagés quand les Bretons ont rencontré les vieilles connaissances, amis d’enfance ou amis de classe.

Le moment le plus nostalgique fut quand ces natifs de la région se sont fait délivrer leurs actes de naissance ainsi que les actes de mariage de leurs parents à l’hôtel de ville. Lieu où, pour marquer l’événement, le maire de la ville organisa un buffet à la réception des touristes des Arbaléens.

Le chef de la délégation française, M. René Cicchetti, dans une brève allocution, a remercié vivement les autorités et la population de la ville de Aïn-El-Arba pour leur hospitalité durant tout leur séjour dans la ville et dans d’autres villes d’Algérie, car cette visite n’est pas la première pour eux, et à chaque fois les pieds-noirs sont accueillis chaleureusement par les populations des villes visitées.

Concernant les relations algéro-françaises, M. Cicchetti a préconisé de faire un peu plus d’efforts dans les deux rives de la Méditerranée en vue d’éliminer tous les problèmes susceptibles d’envenimer les relations entre les deux pays. “La politique ne doit pas influer sur les relations entre les deux communautés”, dira-t-il.

Quant au rôle de la communauté des pieds-noirs, le chef de la délégation française estime qu’il est primordial qu’elle (la communauté) transmette la véritable image de l’Algérie, non pas celle rapportée par la presse française. Une image de paix, de tolérance et d’hospitalité.


S. B. Le Soir d'Algérie 13/12/2005