TENNE Claude Légion Etrangère
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TENNE Claude Légion Etrangère
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Première citation,pour avoir leurré les locataires d'une grotte, en presentant sa veste de treillis, qui instantanément fut lacérée par les mitraillettes en action.
Ce jeune légionnaire Ô combien courageux, est de ce fait reconnu, si bien que l'on fait appel à sa technique, dans les autres compagnies, quand il faut un nettoyeur de grottes. Sa technique, ne pas s'embarrasser d'un F.M, juste descendre, armé d'un poignard et d'un pistolet. Il affectionne particulièrement cette chasse à l'homme. le suspens, dans l'obscurité, lui donne des poussées d'adrénaline, il aime ça. qu'importe si les fells sont en nombre. Il a 21 ans, lorqu'il participe à la bataille d'Alger, près de la Casbah, cet épisode de ses débuts de légionnaires, n'est pas celui qu'il préfère. Il prend également part à la bataille des frontières près de la Tunisie, où le REP déplore 150 tués,et 400 blessés. Marc Tenard fera payer la note à l'ennemi, une addition fortement salée. Dans les rangs de la 2e Cie commandée par le Capitaine Ysquierdo. Il assiste, hébêté, glacé, à la chute dramatique de l'alouette du Colonel Jeanpierre aimé de tous les parachutistes. Marc Tenard, remettra au service de la nouvelle Chapelle, ses dons d'ouvrier et de forgeron,participant ainsi en souvenir de son Colonel. A Zeralda, s'élèvera une Chapelle dédiée aux saint Jean et Pierre, dont les deux prénoms réunis rappelleront le nom d'un fameux Colonel mort à Guelma, le Lieutenant-Colonel "JeanPierre". Entre-temps, il est passé radio, a reçu quelques décorations et sauvé son chef, le Lieutenant Lobel.Il ne garde pas un souvenir important du 13 mai 1958, si ce n'est qu'à l'époque il fait la connaissance d'une famille de "Pieds-Noirs", dont le père a fait la campagne d'Italie. Il commence, grâce à eux, à aimer l'Algérie. Pour le 14 juillet 58 (il a 21 ans), il défile à Paris. Les Paras sont alors acclamés et Marc est d'autant plus fier (il se dit enivré) qu'il est un enfant de la capitale. Mais il ne va pas voir ses amis : "Dès le lendemain, nous repartons chez nous, en Algérie". Du 24 janvier 61, il garde le souvenir des barricades, d'une population tantôt nerveuse, tantôt suppliante, mais toujours sympathique. Et l'image des jolies filles d'Alger. Avec sa compagnie, il présente les armes lors de la rédition, avec les honneurs, de Lagaillarde et de ses hommes qui iront quelque temps former la commando Alcazar au sein du 1er REP. Hommes qu'il retrouvera, pour la plupart, quelques mois plus tard, dans l'OAS. |