Historique Ouargla - Ville
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Ouargla Nom actuel : ? |
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SituationOuargla, Perle du Sud se situe à 128 m. d'altitude, à 190 km à l'Est de Ghardaïa, 388 km au Sud de Biskra, 160 km au Sud-Ouest de |Touggourt. Capitale du désert, entourée de cinq petites oasis : Sidi Khouiled, Chott, Adjadja, Rouissat et Bamendil. Les habitants du Ksar (ancienne ville), essentiellement un mélange de Bérbères et des descendants d'esclaves (noirs) venus d'Afrique depuis plus de deux siècles. Histoire ancienneOuargla se composa d'abord de quelques bourgades voisines les unes des autres, qui finirent par se réunir et former une ville considérable, dont les Beni-Ouargla tirent une place pour leur servir d'asile. Quoi qu'il en soit, la population actuel des Ouargla se compose de quatre races bien distinctes : les Arabes, les M'Zabites, les Aratini(noirs) et les "nègres", autochtone d'autrefois, dépouillés par l'invasion musulmane et assujettis à la glèbe à titre de fermiers dans des conditions cependant différentes de l'esclavage, et tenant plutôt à un pacte entre vainqueurs et vaincus. Ouargla, perdu dans les sables, défendu par une enceinte et un fossé, a été longtemps gouverné par des chefs prenant le nom de sultan, et dont le règne éphémère finissait toujours par un assassinat.Un Arabe disait au colonel Colomieu :Ouargla ne fait pas de sultans, il les défait! Toute l'histoire de ce ksar est là. Dans ses derniers temps, nous voyons Mohamed-ben-Adbd-Allah, un instant khalife à Tlemcen, qui n'était pas à la hauteur de son commandement, partir pour la Mecque et revenir à Tripoli, s'installer à Rouissat et se faire proclamer sultan à Ouargla. Groupant autour de lui tous les mécontents, il veut tenir tête à la France à Laghouat, d'où il parvient à s'échapper. Période françaiseOuargla, dès lors, est proclamé ville française( 1852). Mohamed-ben-Abd-Allah, reprend les armes, est encore battu et fait prisonnier par nos alliés Si-Bou-Bekeur et Si-Lala, des Oulad-Sidi-Cheikh. Ouargla de nouveau organisé, dépend du cercle de Laghouat. La ville moderne fut créée depuis 1928 par le colonel Cabillet, disciple de Lyautey. Au commencement de 1875, quelques missionnaires (les Pères Blancs) sahariens se sont établis à Ouargla, où ils s'occupent à soigner les malades et à enseigner les français aux enfants indigènes. D'un côté la ville française, de l'autre la ville indigène séparée par la porte de Tanit. La vieille ville, autour de la place des chameaux, est un dédale de ruelles coupées de passages aériens qui permettent aux femmes de se rendre visite d'une terrasse à l'autre. Sur la place des chameaux, entourée de portiques, comme un cloître, se tient le marché; Le minaret de la Grande Mosquée domine la ville de ses 68m (belle vue sur la palmeraie au-delà de laquelle brillent les plages de sels de la Sebkha. La ville européenne est avant tout militaire. Elle s'étend autour des bordjs Lutaud avec son Musée saharien et Chandèze.Marquée par l'architecture soudano-saharienne du Colonel Cabillet, mort à Ouargla en mars 1940.(Hotel Transatlantique, Portes du Sud, Eglise, Mission des Pères Blancs ...) Aujourd'huiAujourd'hui, Ouargla est le chef-lieu de la troisième plus grande wilaya d'Algérie mais aussi l'une des moins peuplées (445 619 hab. en 1998). Le nombre de dattiers arrosés et en plein production doit déjà dépasser 500 000. Dans un rayon de 16 km, s'en trouvent peut-être 400 000 autres, des djalis, devenus infertiles faute de soins et d'irrigation.
Recherches généalogiques
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