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les Mokhaznis des Sections administratives spécialisées (SAS), étaient regroupés en makhzen d’environ trente hommes.  
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Ces unités furent créées en même temps que les sections administratives spécialisées, en septembre 1955. Les mokhaznis assuraient la garde rapprochée des SAS et de ses officiers.  
les Mokhaznis des [[SECTIONS ADMINISTRATIVES SPECIALISEES|Sections administratives spécialisées]] (S.A.S.), étaient regroupés en makhzen d’environ trente hommes.  


Ils étaient recrutés par le chef de SAS lui-même, théoriquement localement. Ce ne fut pas partout possible, et certains officiers SAS durent faire appel à des mokhaznis venus d’autres localités, voire d’autres régions, ou même exceptionnellement à des Marocains ou à des Tunisiens.  
Ces unités furent créées en même temps que les sections administratives spécialisées, en septembre 1955.<br>Les mokhaznis assuraient la garde rapprochée des S.A.S. et de ses officiers.  


Un certain nombre d’Européens servirent également en tant que mokhaznis, notamment dans le département d’Oran où ils représentaient encore environ 15&nbsp;% des hommes engagés à la fin de l’année 1956.  
Ils étaient recrutés par le chef de S.A.S. lui-même, théoriquement localement. Ce ne fut pas partout possible, et certains officiers S.A.S. durent faire appel à des mokhaznis venus d’autres localités, voire d’autres régions, ou même exceptionnellement à des [[MAROC|Marocains]] ou à des [[TUNISIE|Tunisiens]].  


Les missions des mokhaznis dépendaient entièrement du chef de SAS et allaient d’une simple garde statique jusqu’à des opérations offensives avec les unités militaires du secteur, ou par leurs moyens propres.  
Un certain nombre d’Européens servirent également en tant que mokhaznis, notamment dans le département d’[[Oran - Ville|Oran]] où ils représentaient encore environ 15&nbsp;% des hommes engagés à la fin de l’année 1956.  


Néanmoins, malgré quelques tentatives locales de «&nbsp;makhzens opérationnels&nbsp;», les directives officielles de l’état-major interarmées les définissaient toujours comme des unités défensives devant assurant la garde rapprochée de la SAS. Ils signaient des contrats de six mois renouvelables. L’état-major comptabilisa jusqu’à 20 000 mokhaznis au début de l’année 1960.
Les missions des mokhaznis dépendaient entièrement du chef de S.A.S. et allaient d’une simple garde statique jusqu’à des opérations offensives avec les unités militaires du secteur, ou par leurs moyens propres.
 
Néanmoins, malgré quelques tentatives locales de «&nbsp;makhzens opérationnels&nbsp;», les directives officielles de l’état-major interarmées les définissaient toujours comme des unités défensives devant assurant la garde rapprochée de la S.A.S. Ils signaient des contrats de six mois renouvelables.<br>L’état-major comptabilisa jusqu’à 20 000 mokhaznis au début de l’année 1960.  
 
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*Les supplétifs algériens dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie - Charles-Robert Ageron - Vingtième Siècle. Revue d'histoire
 
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Dernière version du 6 mai 2008 à 21:13

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Makhzens Intervention.jpg

les Mokhaznis des Sections administratives spécialisées (S.A.S.), étaient regroupés en makhzen d’environ trente hommes.

Ces unités furent créées en même temps que les sections administratives spécialisées, en septembre 1955.
Les mokhaznis assuraient la garde rapprochée des S.A.S. et de ses officiers.

Ils étaient recrutés par le chef de S.A.S. lui-même, théoriquement localement. Ce ne fut pas partout possible, et certains officiers S.A.S. durent faire appel à des mokhaznis venus d’autres localités, voire d’autres régions, ou même exceptionnellement à des Marocains ou à des Tunisiens.

Un certain nombre d’Européens servirent également en tant que mokhaznis, notamment dans le département d’Oran où ils représentaient encore environ 15 % des hommes engagés à la fin de l’année 1956.

Les missions des mokhaznis dépendaient entièrement du chef de S.A.S. et allaient d’une simple garde statique jusqu’à des opérations offensives avec les unités militaires du secteur, ou par leurs moyens propres.

Néanmoins, malgré quelques tentatives locales de « makhzens opérationnels », les directives officielles de l’état-major interarmées les définissaient toujours comme des unités défensives devant assurant la garde rapprochée de la S.A.S. Ils signaient des contrats de six mois renouvelables.
L’état-major comptabilisa jusqu’à 20 000 mokhaznis au début de l’année 1960.


  • Les supplétifs algériens dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie - Charles-Robert Ageron - Vingtième Siècle. Revue d'histoire