« DOVECAR Albert Epilogue » : différence entre les versions
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Il y tente de se suicider. | Il y tente de se suicider.<br> | ||
Après 3 semaines d’interrogatoires, il est amené à [[Hussein Dey]] en compagnie de d'autres membres de son commando. | Après 3 semaines d’interrogatoires, il est amené à [[Hussein Dey - Ville|Hussein Dey]] en compagnie de d'autres membres de son commando.<br> | ||
24 heures plus tard il quitte l’Algérie à bord d’un Nord Atlas, menotté et escorté par des gendarmes. | 24 heures plus tard il quitte l’Algérie à bord d’un Nord Atlas, menotté et escorté par des gendarmes. | ||
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29 mars 1962, le verdict tombe comme un couperêt. | 29 mars 1962, le verdict tombe comme un couperêt. | ||
Aux alentours de 20 heures, la cour prend place, annonçant qu'elle n'a pas pris en compte , l'appel de clémence, demandé par le Ministère Public. | Aux alentours de 20 heures, la cour prend place, annonçant qu'elle n'a pas pris en compte , l'appel de clémence, demandé par le Ministère Public.<br> | ||
Dans le box des accusés, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, et Hans Pietri. | Dans le box des accusés, le sergent Albert Dovecar, [[TENNE Claude|Claude Tenne]], et Hans Pietri.<br> | ||
Trois légionnaires se figent dans un garde-à-vous impeccable. | Trois légionnaires se figent dans un garde-à-vous impeccable. | ||
Une voix lance :''' | Une voix lance :''' Algérie... - Française ! ''' répondent-ils d'un bloc, jetant à la volée, leurs décorations vers le président.<br> | ||
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<center>'''Le Procureur de la République demande la mort'''.</center> | <center>'''Le Procureur de la République demande la mort'''.</center> | ||
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Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes. | Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes. | ||
Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de Claude Piegts, entâment un combat sans égal contre le Général de Gaulle. Les 2 femmes investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant. | Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de [[PIEGTS|Claude Piegts]], entâment un combat sans égal contre le [[De GAULLE|Général de Gaulle]]. Les 2 femmes investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant.<br> | ||
Aux suppliques incessantes de Karoline, De Gaulle, répond en ces termes grossiers : | Aux suppliques incessantes de Karoline, De Gaulle, répond en ces termes grossiers : | ||
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Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir! | Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir!<br> | ||
Une lettre écrite le 30 mai à un ami par le Sergent Albert Dovecar, témoigne de cette intransigeance. | Une lettre écrite le 30 mai à un ami par le Sergent Albert Dovecar, témoigne de cette intransigeance. | ||
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Le Commandant Olié, dévoué à la famille Dovecar, apprendra de la bouche du conseiller, près de l'Ambassade d'Autriche, Monsieur Eiseberg, la naturalisation française, officialisée, avant l'éxécution de Albert Dovecar. | Le Commandant Olié, dévoué à la famille Dovecar, apprendra de la bouche du conseiller, près de l'Ambassade d'Autriche, Monsieur Eiseberg, la naturalisation française, officialisée, avant l'éxécution de Albert Dovecar.<br> | ||
Décret mentionné dans le bulletin intérieur officiel de la Légion Etrangère. | Décret mentionné dans le bulletin intérieur officiel de la Légion Etrangère.<br> | ||
Ce qui mettait court à toute action du gouvernement autrichien. | Ce qui mettait court à toute action du gouvernement autrichien.<br> | ||
Les procédés employés offusqueront profondément, l'Ambassade d'Autriche à Paris, qui réglera tous les frais de rapatriement, incombant au transport de corps. | Les procédés employés offusqueront profondément, l'Ambassade d'Autriche à Paris, qui réglera tous les frais de rapatriement, incombant au transport de corps. | ||
Le lendemain de l'exécution du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort". | Le lendemain de l'exécution du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort". | ||
Le '''Colonel Brothier''' d'abord Chef de corps du 1er Etranger à [[Sidi Bel Abbès]], puis Commandant du 1er R.E.P, fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris. | Le '''Colonel Brothier''' d'abord Chef de corps du 1er Etranger à [[Sidi Bel Abbès - Ville|Sidi Bel Abbès]], puis Commandant du 1er R.E.P, fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris. | ||
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Version du 21 janvier 2008 à 07:10
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DOVECAR Albert Epilogue
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A l’issue des quatre jours de débats, le Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que Claude PIEGTS pour l’assassinat du Commissaire Central d’Alger Gavoury. Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes. Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de Claude Piegts, entâment un combat sans égal contre le Général de Gaulle. Les 2 femmes investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant. "Cette bonne femme m'ennuie!" Ceci n'empêchera la même "bonne femme" de récidiver, il rétorquera: "Qu'elle aille le voir à Fresnes, et que je n'en entende plus parler" Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir! Le 7 Juin 1962, le Sergent DOVECAR est réveillé à 2 h 30 du matin. A 4 h 12, il est fusillé au fort militaire du Trou d’enfer avec son compagnon Claude PIEGTS.
Le lendemain de l'exécution du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort". Le Colonel Brothier d'abord Chef de corps du 1er Etranger à Sidi Bel Abbès, puis Commandant du 1er R.E.P, fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris. |