DOVECAR Albert Période O.A.S.
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DOVECAR Albert Période O.A.S.
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Les premières actions ponctuelles sont exécutées.
Ainsi le 30 Mai 1961 le commando DELTA 1 élimine le Commissaire Central d’ALGER ,Gavoury, particulièrement actif contre les membres de l’OAS et manifestement hostile à l’Algérie française comme il l’avait été auparavant pour le Maroc français. Si l’opération a été bien montée et réalisée, ses suites seront désastreuses. Un des membres du commando, un légionnaire allemand, désobéissant aux ordres de DOVECAR, quitte le groupe et se rend en centre ville à ALGER où dans un bar , la boisson aidant , dévoile toute l’affaire et le nom des participants. Divers renseignements parviennent aux services de lutte contre l’OAS. Le commando est repéré dans une villa sur les hauteurs d’ALGER. Alors que DOVECAR est absent de la maison, celle–ci est entourée et prise d’assaut par les Gendarmes-Mobiles. Claude Tenne, et Karl Pietri, acueilleront les forces de l'ordre à coups de fusil mais le nombre aura raison de ces légionnaires. Plus tard, Claude Tenne, emprisonné à la prison de l'île de Ré, s'évadera, caché dans une cantine militaire, avec la complicité de son ami Varga. Albert DOVECAR se retrouve seul, traqué , isolé dans Alger. DOVECAR reconstitue son commando avec d’autres membres . Les missions reprennent, plasticages, escortes des Chefs de l’Organisation, mitraillages des locaux du FLN. Tous les jours DOVECAR est en contact avec son Chef DEGUELDRE. « Là où il y a DELTA, il y a BOBBY » Encore et toujours des missions en cet été 1961. Le 11 Octobre 1961, le commando est repéré. L’immeuble du 19 Rue Michel Duclos est encerclé, le quartier est bouclé. Respectant les ordres de DEGUELDRE, le Sergent DOVECAR s’est maintenu avec 6 autres membres de son commando au P.C des DELTA, alors même qu’il savait le lieu susceptible d’être découvert. Certains membres veulent faire Camerone. Le Sergent DOVECAR refuse. L’immeuble est habité et un stock trop important d’explosif est entreposé. Il donne des instructions pour que chacun puisse tenter de s’enfuir, tandis qu’il essaye de détruire un maximum de documents compromettant en les brûlant. Un jeune membre du commando, civil , se réfugie sur les toits. Les légionnaires s’échappent par le bas de l’immeuble. Certains parviennent à s’enfuir en bénéficiant de la complicité des employés de la Compagnie des Compteurs dont le siège se situe au rez de chaussée de l’immeuble... Pour d’autres c’est impossible. Albert DOVECAR malgré son état de fatigue, ses cheveux et sa moustache qu’il a laissés pousser, une blouse grise qu’il a endossé , est reconnu par un commissaire de police qui le braque avec son arme. C’est fini… |